Totalement détruite lors de la Guerre 14-18, Notre-Dame a été rebâtie en 1924 comme l’indique une date figurant sur le clocher. Formant porche, celui-ci est une construction imposante et originale, notamment par l’immense cadran sculpté à mi-hauteur, inscrit dans un cadre rectangulaire, comme par les quatre pyramidions ajourés qui en couronnent les angles.
L’intérieur n’est pas sans mérite. La nef, ses bas-côtés, le transept et le choeur sont tous voûtés en berceau plein cintre, l’abside étant couverte d’un cul-de-four. A la croisée, la rencontre des deux berceaux engendre une voûte d’arêtes. Non moins originaux, les minces et profonds piliers rectangulaires de la nef comportent chacun une demi-colonne surmontée d’un chapiteau à la corbeille très plate, décorée de volutes d’angle.
La clôture du choeur, le maître-autel et les vitraux, de style art déco, ajoutent à l’intérêt d’un édifice qui associe intimement les références à ce style autant qu’à la technique et à l’esthétique romanes (2008).
Chronologie :
Points d'intérêt :
Galerie :
L'extérieur de l'église
L'intérieur de l'église
Bibliographie :
- Louis GRAVES, Précis statistique sur le canton de Noyon, arrondissement de Compiègne (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, 1851.
- Emile COËT, Notice historique et statistique sur les communes de l’arrondissement de Compiègne, Compiègne, 1883.
- Dominique VERMAND, Eglises de l’Oise. Pays de Sources et Vallées. Cantons de Guiscard, Lassigny, Noyon, Ressons-sur-Matz et Ribécourt, Comité Départemental du Tourisme de l’Oise, Sources et Vallées et Europe, 2008, in-8° de 110 p., p. 81 (voir texte ci-dessus).